En hiver, après la récolte, c’est le temps des tressages vivants…
Les grands brins d’osier récoltés sont mis en jauge, les pieds dans l’eau, pour leur éviter de se dessécher. Ils restent donc souples et peuvent être tressés avant que la sève ne remonte et ne fasse éclore les premiers bourgeons. Planter chaque pied profondément en terre, en prenant garde de ne pas le tordre, c’est lui permettre de repousser… comme une longue bouture, finalement, ou plutôt comme un arbre !
Et, souple comme est le saule-osier, tous les tressages sont permis ! Haie, cabane, petit totem qui deviendra grand… L’architecture végétale en osier vivant n’a que l’imagination comme limite !...
Pendant ce temps-là, les premières feuilles apparaissent à l’oseraie…
